41WATCH a su s’entourer des prestataires les plus sûrs et les plus rapides pour transporter les biens les plus précieux. Livraison assurée et sécurisée.
Tous nos produits sont garantis 100% authentiques.
Toutes nos montres ont fait l’objet d’une inspection et d’un service approprié par nos horlogers internes et sont garanties un an.
41Watch a constitué des partenariats privilégiés avec des prestataires financiers pour vos proposer des solutions de financement sur mesure.
L'histoire des bracelets Rolex Oyster rivetés
4 min de lecture
Dès les premières références de la célèbre Rolex Submariner, les montres étaient équipées d’un bracelet « Oyster ».
Ce que nous appelons aujourd’hui le bracelet Oyster n’est pas une invention de la marque mais de la société « Gay Frères », un fabriquant de bracelets qui travaillait à l’époque pour les plus grandes marques horlogères suisses, dont Rolex. Ce n’est que plus tard, notamment après le rachat de Gay Frères par Rolex (2001) que viendront les appellations officielles « Oysterclasp », « Oysterlock », « Oystersteel », « Oyster » étant devenu une véritable marque de fabrique de Rolex…
Ces mêmes bracelets seront également utilisés pour les autres modèles sportifs de Rolex tels que la GMT Master, l’Explorer, la Turn-o-graph... Le premier bracelet « Oyster » réalisé par la société Gay Frères est le fameux bracelet Oyster riveté.
Sans avoir la moindre idée de la future popularité de ces bracelets, Gay Frères venait de les développer pour équiper les montres sportives de l’époque. Si de nos jours, les collectionneurs donnent beaucoup plus d’importance au bracelet riveté de leur Submariner des années 50 qu’à un bracelet Oyster blindé, il est intéressant de noter qu’en 1950, les bracelets Oyster n’avaient pas la résistance de ceux d’aujourd’hui. Effectivement, ces bracelets n'étaient pas encore au point, malgré un design élégant. En raison de la légèreté du métal (maillons creux), les bracelets avaient tendance à rapidement se détendre et les fermoirs se cassaient relativement facilement. Pourtant, les bracelets rivetés étaient ce qui se faisait de mieux pour les montres de cette période et faisaient partie des accessoires relativement chers.
Gay Frères n’a pas été le seul fabriquant de bracelets Oyster pour la marque. Pour des raisons d’export et de coûts de douanes, Rolex a également commandé des bracelets (de qualité légèrement inférieure) à des fabricants étrangers. Cela a principalement été le cas pour les montres importées aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et au Mexique.
Le fabricant le plus connu d’entre eux est C&I, basé aux États-Unis : il a fabriqué des quantités significatives pendant environ deux décennies à partir de 1959. Ces bracelets avaient des rivets creux plus fins et un acier plus léger que ceux fournis par Gay Frères. A noter que ces bracelets présentaient deux signes assez distinctifs, ils étaient équipés d’embouts (endlink) non référencés (donc non frappés) et n’étaient pas aussi bien ajustés à la forme du boitier.
Certains des premiers bracelets à rivets, de fabrication américaine et suisse, étaient équipés de maillons extensibles à ressort. Cette caractéristique bien intentionnée n'a pas été largement utilisée car elle n'était pas fiable et relativement peu solide, sans parler de la complexité de fabrication que cela impliquait. Rolex a complètement abandonné ce concept pour la génération de bracelets suivante, ce que nous appelons aujourd’hui les bracelets à maillons pliés.
Presque tous les fermoirs de bracelets fabriqués en Suisse et aux États-Unis portent un numéro de référence et une année sur l’un des ressorts. Ces marquages étaient destinés à des fins de contrôle de la qualité, tout comme les codes date des fonds de boîte.
Le bracelet riveté "Big Logo" doit son nom aux larges et complexes motifs en forme de fleur sur le ressort de fermoir. Ils ont été produits pour les bracelets Oyster et Jubilee pendant quelques années seulement, de 1958 à 1960.
Les fermoirs Big Logo étaient également montés sur des bracelets de style "Jubilée" et utilisés pour d'autres modèles Rolex, notamment la GMT Master. Des fermoirs Big Logo ont également été réalisés pour les versions en or 18K.
En 1961, les bracelets Swiss Rivet ont commencé à porter des numéros de référence sur le dernier maillon du bracelet (grand maillon à 12 heures). On trouve la référence 7206 (maillons fixes) et 6636 (maillons extensibles). Notons que les bracelets à rivets fabriqués aux États-Unis n'avaient pas de numéro de référence estampé.
Référence | Endlink | Type de maillon | Production | Modèle spécifique |
---|---|---|---|---|
64 | Fixe | Riveté | Circa 1953-1958 | |
65 | Fixe | Riveté | Circa 1953-1958 | |
80 | Fixe | Riveté | Circa 1958-1969 | |
58 | Fixe | Riveté | Circa 1958-1969 | |
258 | Fixe | Plié | 7836/9315 (à partir de 1969) | |
358 | Amovible | Plié | 7836/9315 | |
280 | Fixe | Plié | 7836/9315 | |
380 | Amovible | Plié | 7836/9315 | |
282 | Fixe | Plié | 7836/9315 | |
382 | Amovible | Plié | 7836/9315 | Chronographe Tudor |
285 | Fixe | Plié | 9315 | |
385 | Amovible | Plié | 9315 | Sea-Dweller |
580 | Amovible | Blindé | 78360/93150 | |
585 | Amovible | Blindé | 78360/93150 | Sea-Dweller |
L'ajout ou le retrait de maillons pour modifier la taille du bracelet sur tous les bracelets à rivets ou à maillons pliés ne doit être effectué que par un spécialiste. Effectivement, ils peuvent casser assez facilement ou cela peut créer un jeu important sur le bracelet. Ce n’est qu’à partir du système de maillons blindés que Rolex installera une vis de démontage permettant d’ajouter ou de retirer un ou plusieurs maillons à l'aide d'un tournevis (de taille appropriée).
Pour des raisons pratiques, principalement pour le service après-vente de Rolex, les bracelets fabriqués au fur et à mesure des années, pliés et blindés, seront adaptables non seulement avec leurs montres contemporaines, mais aussi comme des remplacements pour tous les aux modèles antérieurs.
Merci à « rolexhaven » pour les photos.