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Rolex Submariner 1680 MK6, la dernière Sub Red
4 min de lecture
Après nous être intéressés spécifiquement aux Rolex Submariner "Feet First", à la référence 1680/8, et plus récemment à la fameuse 6538 dite James Bond, focus aujourd'hui sur la Submariner 1680 MK6.
Nous avons déjà passé en revue de nombreux facteurs concernant le fait que les Rolex Submariner single Red MK2 et Mk3 présentent un investissement certain. Mais il existe trois autres Submariner à cadran rouge qui en valent également la peine, à savoir les MK4, MK5 et MK6. Même si la MK6 est la plus rare, ces trois versions ont été produites durant la même période de temps. Il serait même plus judicieux de préciser que ces trois cadrans ont été utilisés sur une période allant, à titre indicatif, de 1970 à fin 1974 environ.
L’histoire voudrait que ces trois cadrans fussent utilisés de façon consécutive, certains « spécialistes » allant même jusqu’à donner des dates d’utilisation très précises. Si l’on considère la façon de procéder, très industrielle de Rolex, aucune réelle précision de production n’est envisageable. D’autant plus que Rolex a fait appel à trois maisons pour la fabrication de ces cadrans.
Les trois fabricants de cadrans de Rolex Submariner 1680 :
MK IV (Mark 4) Singer
MK V (Mark 5) Beyeler
MK VI (Mark 6) Lemrich
Partons plutôt du principe qu’aucun de ces trois cadraniers n’étaient en mesure de produire la totalité de la demande de la manufacture genevoise et qu’il aura fallu trois sociétés pour produire une quantité suffisante de cadrans correspondant à l’évaluation de production nécessaire de Rolex. Si cela n’avait pas été le cas, nous n’aurions pas trois sociétés différentes. Basons-nous plutôt sur une utilisation chronologique des stocks et gardons en tête que ces cadrans ont été observés dans cet ordre, de 1970 à 1974.
L'histoire est la même que pour les MK2 et MK3, à l'exception d'une différence de prix. Il faut savoir que la production de ces Submariner MK4 à MK6 représente 80% de la production totale de la Submariner rouge, ce qui la rend légèrement moins chère que les deux autres car elles restent en outre aujourd’hui très rares.
Elles font désormais partie des montres de collection les plus recherchées et méritent assurément une place conséquente dans une perspective d'investissement.
Ces références sont données à titre d'information et sont basées sur ce qui a été observé au fil du temps par des professionnels, des collectionneurs et des experts. Rien de tout cela n'a jamais été confirmé par Rolex. L'explication de la concordance de dates de production des MK 2 et 3, et des MK 4 et 5, n'est qu'une question de données de production des fournisseurs de cadrans (Singer, Lemrich et Beyeler).
La production de Rolex à cette époque était si importante que les fabricants de cadrans ne pouvaient pas produire une telle quantité, et Rolex a donc fait appel à différents fabricants. Chacun livrait son lot et les cadrans étaient simplement montés dans les montres. Ce n'est pas une science exacte qu'il faut comprendre, mais cela permet d'éviter des erreurs comme l'achat d'une MK5 de 1969 par exemple, qui n'existe certainement pas...
Reconnaître un cadran de Rolex Submariner 1680 MK6 est extrêmement simple : il suffit de regarder les inscriptions. En effet, c’est le seul cadran « Rouge » de toute la production présentant un « 6 » fermé (660ft).