Par Fabrice Guéroux. La Rolex Daytona 16520 fait partie des pièces de collection les plus populaires du marché vintage. Nous vous présentons aujourd'hui 4 exemplaires d'exception.
Parmi les principales raisons d'un tel engouement pour les Rolex Daytona dites "Zenith", on pourrait citer :
- Une production long terme (1988-2000)
- Une échelle de rareté (variations de cadrans et de productions) permettant à chaque amateur de collectionner cette référence à hauteur de son budget
- Une lecture simple de l’originalité des pièces
- Une référence encore accessible en très bon état
- Une gamme de prix encore accessibles, même pour les productions rares…
- C’est une Rolex Daytona !
En 1988, à l’occasion du 25e anniversaire de la Daytona, Rolex lance trois nouvelles références : la 16520 (acier), la 16523 (or/acier) et la 16528 (or 18K). La taille du boîtier passe de 37,5 mm (Daytona 4 chiffres) à 39,0 mm. Le mouvement manuel (base Valjoux) laisse la place au très robuste calibre 4030 (base El Primero 400 de Zenith). Il est important de noter que le développement de ce calibre a nécessité quatre années de recherche et développement (plus de la moitié des pièces seront remplacées afin d’en améliorer les performances).
Nous avons déjà rédigé sur ce sujet et pour davantage de précisions, vous pouvez vous y référer (les "Porcelain Dial", les premières variations de cadran "Floating" et "4 lignes", ou encore quels investissements à réaliser pour une Rolex Daytona); nous avons tenu à vous présenter aujourd’hui quatre références qui ont fait l’histoire de cette Daytona de légende. Tous les modèles de cet article
Rolex Daytona 16520 “Floating Dial” - Cadran Noir
Portant le numéro de série « R », la "Mark 1" a été la première série lancée en 1988. Dotée de la lunette de transition entre les « 4 chiffres » et la nouvelle référence 200 unités. Sa caractéristique principale est le cadran "flottant". Il s’agit de la version la plus rare des modèles acier, produite sur une année uniquement.
La montre que nous vous présentons ici la version cadran noir, plus rare que la version cadran blanche.
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La 16520 série R
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Les détails du cadran "Floating"
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Rolex Daytona 16520 “4 lignes” - Cadran Blanc
Portant le numéro de série « L », la "MK2" marque le premier changement qui sera à la source du facteur « collector » de la référence. Changement de cadran et de lunette. Le cadran passe en version « 4 lignes » et la lunette passe à 400 unités avec la particularité d’afficher « 225 » avant le « 250 ». Elle aussi sera produite durant une seule année. Encore une série très rare…
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Une série L "Full Set"
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Les inscriptions sur 4 lignes
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Rolex Daytona 16520 “6 Inversé” - Cadran Blanc
Portant le numéro de série « X » (1991), la Daytona "MK3" reprend un affichage « 5 lignes », mais non floating. La lunette reste en version 400 unités, mais les unités « 250 » et « 225 » sont remplacées par « 240 ». Le cadran se distingue par un « 6 » inversé au niveau du sous-compteur « 12 heures ». Moins rare que le « floating » et le « 4 lignes », le « 6 inversé » reste une pièce très recherchée par les collectionneurs.
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Le set complet de cette 16520
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Les inscriptions sur 4 lignes
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Rolex Daytona 16520 “Luminova” Série A - Cadran Blanc – La dernière production de la référence
Portant le numéro de série « A » (1999), cette Daytona fait partie du dernier batch des 16520. Sa particularité principale est la disparition du Tritium, qui laissera place à un tout nouveau luminophore non radioactif, le Luminova. Cette référence n’est pas la plus rare mais il est tout de même très intéressant de souligner qu’il s’agit là de la « dernière »… Un facteur à ne pas négliger dans une optique de collection.
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Le set complet de cette "série A"
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La dernière série jamais produite
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Un choix d'investissement dans des référence de Daytona raisonné
Parfaitement logée entre les iconiques « 4 chiffres » pouvant atteindre des prix stratosphériques et les « 6 chiffres » au calibre Rolex, la 16520 et ses déclinaisons or et or/acier est le modèle rêvé pour les collectionneurs en devenir. Une ligne pure qui contient l’essence originelle de la Daytona et des variations (cadran porcelaine, floating, 4 lignes, Patrizzi) qui peuvent déchainer les investisseurs des maisons de vente.
Un modèle à collectionner, si ce n’est pas à accumuler sérieusement.
